Bachit est un berger intelligent. Ce Kirghize de 40 ans a compris depuis longtemps que quelque chose de décisif est en train de changer dans son pays, les montagnes Tien Shan, situées à la frontière chinoise : les sommets, qui peuvent atteindre 7000 mètres, dégèlent rapidement par rapport aux décennies précédentes. Une conséquence du réchauffement climatique, avec des répercussions globales encore insoupçonnées. Bachit s'est adapté à cette nouvelle situation : Depuis plusieurs années, il conduit en mai son immense troupeau de bétail du village vers un alpage d'été situé à 3000 mètres d'altitude - et il est exposé à des difficultés croissantes. 360°- GEO Reportage accompagne la famille de nomades kirghize et ses 600 animaux dans leur trek aventureux à travers les gorges et les torrents de montagne.
Le Kirghize Bachit vit de l'économie pastorale traditionnelle. Les prairies autour des villages sont dévorées après l'hiver et les animaux doivent être conduits sur de nouvelles terres. C'est pourquoi Bachit rassemble chaque année en mai ses troupeaux de vaches, de moutons, de chevaux et de yaks, et les emmène sur un pâturage d'été situé à 3000 mètres d'altitude. En effet, grâce au réchauffement climatique, même les alpages de haute altitude sont aujourd'hui couverts de végétation. Tout le matériel domestique est ficelé sur deux très vieux camions chargés à bloc, qui précèdent le convoi de bétail qui se déplace plus lentement. Bachit et ses hommes guident le troupeau sur 120 kilomètres en amont. De nombreux jeunes animaux se blessent en cours de route et doivent être transportés sur le camion pour le reste du trajet. La traversée des torrents de montagne tumultueux, dont les masses d'eau augmentent d'année en année en raison de la fonte rapide des glaciers, est particulièrement dangereuse. Pendant quatre mois, le berger fait paître ses troupeaux sur les hauts alpages des montagnes Tien Shan, avant que tout le convoi ne redescende dans la vallée pour passer l'hiver au village. Pour Bachit, la vie nomade selon l'ancienne tradition kirghize est payante. Il a vu les changements climatiques comme une chance et est devenu un homme riche. Mais lui aussi s'interroge : quel sera l'impact futur de la progression de la fonte des glaciers ?
Bachit est un berger intelligent. Ce Kirghize de 40 ans a compris depuis longtemps que quelque chose de décisif est en train de changer dans son pays, les montagnes Tien Shan, situées à la frontière chinoise : les sommets, qui peuvent atteindre 7000 mètres, dégèlent rapidement par rapport aux décennies précédentes. Une conséquence du réchauffement climatique, avec des répercussions globales encore insoupçonnées. Bachit s'est adapté à cette nouvelle situation : Depuis plusieurs années, il conduit en mai son immense troupeau de bétail du village vers un alpage d'été situé à 3000 mètres d'altitude - et il est exposé à des difficultés croissantes. 360°- GEO Reportage accompagne la famille de nomades kirghize et ses 600 animaux dans leur trek aventureux à travers les gorges et les torrents de montagne.
Le Kirghize Bachit vit de l'économie pastorale traditionnelle. Les prairies autour des villages sont dévorées après l'hiver et les animaux doivent être conduits sur de nouvelles terres. C'est pourquoi Bachit rassemble chaque année en mai ses troupeaux de vaches, de moutons, de chevaux et de yaks, et les emmène sur un pâturage d'été situé à 3000 mètres d'altitude. En effet, grâce au réchauffement climatique, même les alpages de haute altitude sont aujourd'hui couverts de végétation. Tout le matériel domestique est ficelé sur deux très vieux camions chargés à bloc, qui précèdent le convoi de bétail qui se déplace plus lentement. Bachit et ses hommes guident le troupeau sur 120 kilomètres en amont. De nombreux jeunes animaux se blessent en cours de route et doivent être transportés sur le camion pour le reste du trajet. La traversée des torrents de montagne tumultueux, dont les masses d'eau augmentent d'année en année en raison de la fonte rapide des glaciers, est particulièrement dangereuse. Pendant quatre mois, le berger fait paître ses troupeaux sur les hauts alpages des montagnes Tien Shan, avant que tout le convoi ne redescende dans la vallée pour passer l'hiver au village. Pour Bachit, la vie nomade selon l'ancienne tradition kirghize est payante. Il a vu les changements climatiques comme une chance et est devenu un homme riche. Mais lui aussi s'interroge : quel sera l'impact futur de la progression de la fonte des glaciers ?